Quatrième de couverture
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.
Imaginez un monde où les pompiers n'éteindraient pas mais allumeraient les feux. Un monde où ces embrasements anéantiraient toute mémoire et où l'acte le plus antisocial serait de posséder un livre. Dans cette société future, poétiquement, délicieusement, affreusement décrite, un pompier ose le pire : devenir un élément de la mémoire commune entretenue par quelques rebelles. Une œuvre dystopique qui épouvantera tous les amoureux des livres.
Adapté au cinéma en 1966 par François Truffaut
Ray Bradbury
Fahrenheit 451 (Fahrenheit 451)
(Folio SF)
9782070415731
Mots-clés : anti-utopie, dystopie, livres, mémoire, pompier, science-fiction, totalitarisme