Jean-Pierre Andrevon - Tous ces pas vers l'enfer (2008)Quatrième de couverture
Il suffit de prendre le train. Et de se laisser aller. C'est toute sa vie qui défile ainsi. Mais elle est si vite finie.
On perd un être cher. Mais est-il vraiment perdu ? Parfois, pour en retrouver la trace, il suffit d'un rien...
Dans les rues, il y a ceux que l'on ne nomme pas, qu'on ose à peine regarder. Pourtant, il suffit de s'en approcher, ils ne sont pas si répugnants. Plutôt... attirants !
Naturellement, on peut choisir ses vacances. À l'occasion d'un concours qui promet monts et merveilles, par exemple. Mais ce qui vous attend à l'arrivée... mieux vaut ne pas tenter l'expérience !
De toute façon, la seule route pour en sortir vraiment, c'est celle qui mène... mais vous savez bien où !
Jean-Pierre Andrevon est l'auteur de plus de cent livres allant de la SF au polar, du fantastique à la littérature générale, des ouvrages pour la jeunesse à l'érotisme. Il nous offre ici, en sept nouvelles et un court roman inédit, Des vacances gratuites, huit facettes d'un fantastique quotidien, panorama insolite de l'inquiétude urbaine.
L'ombre de Buzzati plane sur ces textes, qui appartiennent néanmoins à la veine la plus personnelle de l'auteur.

Un recueil empli de nostalgie, d'angoisses et d'émotions. Jean-Pierre Andrevon a quitté les chemins de la science-fiction, le temps d'évoquer de grands thèmes universels comme le temps qui passe, la vie après la mort, le déclin de la société, le couple en perdition, les points de non retour. Sans doute, ce livre très personnel n'arrivera-t-il pas à percer toutes les carapaces dont l'être humain ce recouvre. Il est fort, troublant et déprimant. Peu d'optimisme, donc, jusqu'à l'évocation d'une renaissance qui n'est même pas perçue comme un instant d'espoir, jusqu'au gouffre de l'enfer que quelques diablotins ne rendent même pas drôle, jusqu'à cette sensation de la vie qui passe, qui se consume inexorablement, des gens qui disparaissent, naturellement, bêtement. Même quand la poésie pénètre le texte Le cimetière de Rocheberne, la beauté des phrases n'efface pas la mélancolie qui en émane.
Ainsi donc, mieux vaut avoir un état d'âme similaire à celui de l'auteur pour en goûter toutes les effluves. Sinon, prévoyez d'ores et déjà une lecture plus légère pour succéder à celle-ci , qui n'en n'est pas moins belle, pour autant.

Contient :
Dans le train
Une enfant perdue
Le Sacrifice
Si nombreux !
Le Cimetière de Rocheberne
Des vacances gratuites
Tu n'as pas fini d'en baver
Il suffit d'un rien


Jean-Pierre Andrevon
Tous ces pas vers l'enfer
(Glyphe)

9782352850526

Mots-clés : animaux, au-delà, enfer, érotisme, insectes, métaphore, mort, mutants, nostalgie, train, voyage

Tag(s) : #SCIENCE-FICTION, #FANTASTIQUE, #NOUVELLES, #ANIMAUX, #MUTANTS, #FERROVIAIRE, #ÉROTISME, #ANDREVON
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