Quatrième de couverture
Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère.
Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant... Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. A mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille...
A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ? Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'œuvre de Colleen McCullough.
Depuis un moment dans nos toutes petites étagères de littérature générale, vous avez pu découvrir ce livre qui n'est donc ni du polar ni de la science-fiction, mais qui dans une vie antérieur, nous a passionné. Je viens de retrouver cette chronique sue j'en avais fait sur un ancien forum. En voici donc le texte.
Jenny est une jeune peintre de Sydney qui vient de perdre tragiquement son mari et son fils. Elle semble malgré tout surmonter sa douleur. Mais son notaire lui apprend que son mari avait fait, peu avant son décès, l'acquisition d'une terre en plein bush, Churinga, qu'il comptait offrir à Jenny pour son anniversaire.
Intriguée par ce nouveau patrimoine, elle traverse l'Australie pour s'y rendre. Dans le domaine elle trouve les journaux intimes de Mathilda l'ancienne propriétaire.
La Dernière valse de Mathilda est bien évidemment une histoire de femmes. L'une disparue mais laissant derrière elle son empreinte, ses secrets, ses drames. L'autre en proie à sa nouvelle vie endeuillée. Comment leurs routes vont se croiser, comment une femme du passé interféreras avec celle du présent ? Ce thème que l'on trouvait déjà dans Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg (adapté aussi au cinéma par Jon Avnet) est parfaitement maîtrisé. Le romantisme, certes légèrement présent, n'empiète pas sur cette histoire tragique évoquant la dure vie dans le bush australien et plus particulièrement pour les femmes. Violence, guerre, sécheresse, tempête, pauvreté, incendies. Pour vaincre tous ces éléments associés à l'amour de la terre, il faudra un courage, une volonté et une abnégation incroyable. Les personnages féminins sont d'une grande profondeur, même si évidemment, c'est surtout Mathilda qui est la plus marquante.
Si vous avez aimé ce livre, essayez de vous procurer l'Australienne de Nancy Cato. Vous ne serez pas déçus non plus.
Tamara McKinley
La dernière valse de Mathilda (Matilda's lastwaltz)
(Archipel poche)
9782352870180
Mots-clés : Australie, destins de femmes, héritage, milieu hostile